Zakael, un miracle au bout d’une semaine
Zakael affiche un sourire d’une oreille à l’autre. En cette journée d’été torride à Madagascar, le garçonnet de sept ans porte fièrement une chemise qui laisse apparaître une cicatrice au niveau du cou. Une image qui symbolise d’où il vient et où il va. “Je veux pouvoir courir vite. C’est possible, maintenant que je vais mieux !” déclare-t-il.
Une semaine auparavant, il portait une chemise avec un col qui devait cacher un kyste dans son cou, de la grandeur d’une balle de tennis. Ce kyste grandissait depuis sa naissance. Il y a une semaine, Zakael ne riait pas. Il y a une semaine, il n’était pas convaincu que quelqu’un pouvait faire disparaître ce kyste qui l’empêchait de réaliser ses rêves… Beaucoup de choses peuvent se passer en une semaine !
La vie de Zakael a pris un autre cours, le temps d’une petite semaine. Mais la voie menant à la guérison n’a pas été facile. Zahael, le père de Zakael avait remarqué, tout juste après la naissance, un petit nodule dans le cou de son fils. En Occident, ce problème aurait été traité aussitôt mais pour les plus pauvres, comme Zakael et sa famille, ce n’était pas possible. Papa Zahael a tout tenté, mais ses moyens ne permettaient pas de payer cette opération. Et le kyste … continuait à grandir.
Alors il eut vent de l’arrivée d’un navire-hôpital à Madagascar. Il voulait absolument y aller avec son fils, mais ce n’était pas facile. Des gens de sa communauté tentaient de l’en dissuader : “Ces étrangers feront du mal à ton fils!” De plus il n’y avait pas suffisamment d’argent. Papa Zahael raconte : “Je ne faisais confiance à personne en dehors de Dieu. Je me suis dit : Jésus est avec nous. Il nous accompagnera à l’allée et au retour!” Grâce à la vente de leur dernière oie et de leur poule il a pu payer le transport vers le navire-hôpital. Cela s’est avéré un investissement très précieux….. une nouvelle vie pour Zakael !
Après une opération parfaitement réussie, ils sont prêts à quitter le navire-hôpital. Papa Zahael regarde son fils et il voit que celui-ci est heureux. Il n’a plus peur et se sent prêt à aller à la découverte de sa nouvelle vie.
Une semaine, une grande différence.