La parole est à Deborah

Deborah Beliën

Deborah, 26 ans, est limbourgeoise et psychologue clinique. Elle était pendat une année bénévolement l’assistante du directeur du navire-hôpital de Mercy Ships. Elle était également la responsable principale des visites des visiteurs importants.

Deborah a entendu parler de Mercy Ships à la fin de ses études et d’emblée elle était touchée par la mission “apporter espoir et guérison aux plus démunis”. Elle a pris contact avec Luc Saelens, bénévolement responsable pour le recrutement des bénévoles. Deborah : “Au début je travaillais comme bénévole ici en Belgique, mais après quelque temps je voulais rejoindre le navire-hôpital afin d’être directement concernée par l’assistance sur place”. Toutes les fonctions de bénévole sur le navire ont leurs propres exigeances et il est possible de solliciter pour une de ces fonctions. Des fonctions peuvent également être proposées et attribuées sur base de votre formation, de votre expérience et de la disponibilité. Deborah : “J’ai reçu en premier lieu la fonction de ‘media liaison officer’ au sein du département de la communication et je n’ai pas hésité d’accepter. De commun accord avec mon employeur j’ai pu prendre une demie année de congé sans solde et je suis partie pour Madagascar.”

Lorsque Déborah a vu le navire-hôpital elle s’est saisie : “Je croyais que le navire était bien plus grand jusqu’à ce que je m’y installe et qu’après deux semaines je me perdais encore.” Deborah : “Je partage la cabine avec 7 autres jeunes filles. Nous dormons dans des lits superposés et avons droit à une petite armoire personnelle.” Il y a 30 nationalités différentes à bord et il est aisé de s’imaginer que l’on doit respecter l’intimité de chacun et les normes de sonorité.

A bord du navire-hôpital tous les bénévoles contribuent à leur propres charges d’alimentation et de logement. Deborah : “Por moi cela se montait à environ 600 euros par mois. A cela s’ajoute le coût des pilules contre la malaria, des vaccinations, de l’assurance voyage, des tickets d’avion et d’autres frais préparatoires.” Les bénévoles cherchent donc très souvent des sponsors dans leur cercle familial et amical. Les dons qui sont transférés à Mercy Ships à cet effet sont fiscalement déductibles à partir de 40 euros.
Après sa première mission de six mois, Deborah a accepté une nouvelle mission d’un an comme assistante du directeur du navire-hôpital, lui-même bénévole. Après quelque temps, Deborah a pris une seconde charge à son compte, comme ‘Hope Center Facilitator’. Ce qui lui permettait d’avoir un contact plus rapproché avec les patients.

Par son séjour à bord du navire, Deborah se rend très bien compte que nous avons beaucoup de chance ici en Occident, que nous recevons beaucoup de possibilités et que nous sommes, en d’autres mots, privilégiés! Deborah : “Nous devrions apprendre à être plus heureux avec de petites choses et à aimer encore plus son prochain. L’amour que l’on donne aux patients est restitué au centuple et ceci est un cadeau inestimable”.